Jacques Coeur par Roland Narboux - site officiel sur Jacques Coeur

RETOUR 
 JACQUES COEUR DE BOURGES
 
Site des Amis de Jacques Coeur
 
Jacques Cœur et l'esclave d'Alexandrie
 

 

SOMMAIRE :
Actualité 2011
Actualités 2008
Actualité 2009
Agnès Sorel
Agnès Sorel, assassinée ?
Albums photos Picassa
Alchimie et Jacques Coeur
Amis de Jacques Coeur
Association Amis de J Coeur
Archives historiques
 
Bourges sous Jacques Coeur
Bibliographie
Biens immobiliers
Boisy
 
Charles VII (Tout sur)
Château (Le) de Boisy
Chios (L'île de)
Chronologie du XV ième siècle
Conférence sur Jacques Coeur
Courrier reçu
Climat (le) en France sous J C.
 
Dauvet (procureur)
 
Enfants de Jacques Coeur
Enigme dévoilée
Essentiel (l') sur Jacques Coeur
 
Gimart, facteur de JC
 
Héritage du patrimoine de JC
Histoire du Palais J. Coeur
Ile de Chios
 
Jacques Coeur dans l'actualité
Jeanne d'Arc et Jacques Coeur
Jean de Village
 
Lyon et Jacques Coeur
Livres sur Jacques Coeur
 
Macée de Léodepart
Montpellier
Mort (la) de Jacques Coeur
 
Navires et la mer sous J Coeur
Nouveau sur Jacques Coeur
 
Palais Jacques Coeur
Palais JCoeur (généralités)
Pathographie 2009
Pathographie 2007
 
Personnage de Jacques Coeur
Plan du site
Poemes sur Jacques Coeur
Portraits de Jacques Coeur
Programme 2008
Programme 2009
 
Questions sur Jacques Coeur
 
Route Jacques Coeur
 
Sources d'information
Statistiques du site
Vie de Jacques Coeur
Visite du Palais Jacques Coeur
Village (Jean de )
Voyage (le dernier) de J C
 
ET ENCORE :
 
les restes humains ?
Du nouveau sur Jacques Coeur
Agnès Sorel avec LE MONDE / LIBERATION
 
 
A LIRE : BOURGES MYSTERIEUX
 
NOUVEAUTES DU SITE
 
 
ARCHIVES DU SITE
 

Le texte complet de la conférence sur Jacques Coeur par le professeur Robert GUILLOT



 

 

Le commerce en Méditerranée n'était pas très simple au XV ième siècle et si Jacques Cœur avait fait en 1432 un voyage bien mystérieux, ce n'est qu'une douzaine d'années plus tard qu'il va mettre en place une petite flotte pour commercer vers le Levant.

Le commerce en Méditerranée au XV ème siècle

Les navires chrétiens qui faisaient route vers l'Orient, n'étaient que rarement en sécurité., ils devaient affronter de graves périls, car cette mer pullulait de forbans, corsaires et autre bandes armées de tous ordre. Certains capitaines ne vivaient que de prises et de rançons.
Jacques Heers affirme que " plusieurs villes portuaires du Maghreb armaient régulièrement pour la course ; leurs navires revenaient chargés de butin et de captifs, vendus sur les marchés aux esclaves.
Inversement, les corsaires chrétiens, de Majorque par exemple razziaient hommes et femmes dans les villages de pêcheurs d'Afrique du Nord, et ils pourchassaient aussi les " Maures " en haute mer. Le Catalans s'en allaient faire la chasse aux Turcs et aux Egyptiens, ce qui eut pour conséquence de ruiner le commerce de Barcelone et Collioure en Egypte où ils n'étaient plus reçus.

Les documents signalent par exemple que des négociants musulmans furent vendus à Barcelone comme esclave et leur marchandise confisquée. Le sultan exigea une amende de 30 000 ducats à percevoir par les Catalans établis au Caire ou à Damas et plus tard, une nef de Barcelone voulant rançonner des navires à la sortie du Nil, le sultan fit confisquer tous les biens des Catalans du Caire et tout commerce fut désormais interdit pour les Catalans en Egypte.

Le commerce de marchandises de Jacques Cœur

Dans son commerce qui commence à partir de 1444, Jacques Cœur emporte des fourrures, fourrures vairs, par exemple , "Vair" du corail de Provence, de Sardaigne, en sens inverse, les bateaux revenant vers l'Occident transportent évidemment des épices, transportent de l'or, cette fois-ci, l'or était arrivé à Alexandrie en provenance du Soudan, du coton, des soieries et indirectement de l'alun, et il faut préciser quelque chose qui est intéressant, c'est que toutes cette zone ci, où se trouve Chio, où mourra Jacques Cœur était interdite pratiquement aux bateaux, notamment aux bateaux français, les génois se réservant le monopole de l'alun donc Jacques Cœur devait s'alimenter là, pour une fois indirectement en alun auprès des génois.

Venant des ports méditerranées, des épices sont transportés vers le nord, en passant par Le Puy, par exemple et également par Lyon, donc en direction de Bourges et en direction surtout l'affaire essentielle, car c'est à Tours que se trouvaient les magasins de l'Argenterie qui recevaient tous ces produits précieux, dont les familiers du roi étaient friands. Ces marchandises pouvaient aller ensuite en direction de Bruges, mais aussi vers Rouen et d'autres points du royaume.

On voit aussi en sens inverse, la descente des draps de Flandres en direction de la Méditerranée, l'alimentation en draps également du Berry bien entendu, le Languedoc, et le long des trois fleuves, la circulation du sel, le sel qui remontait de Camargue, le sel qui venait de la baie de Bourgneuf, ici et qui remontait la Loire en direction par exemple d'Orléans et de Paris et le même trafic sur le Seine.
L'essentiel de ce trafic était destiné à l'approvisionnement des magasins de l'Argenterie qui étaient à Tours puisque le roi Charles VII s'est plutôt bien fixé dans un petit château à côté de Tours, le château de Plessis-les -Tours, à partir de 1444. Et Jacques Cœur était à la fois, ce qui fait un des éléments essentiels de sa fortune, le fournisseur d'articles de luxe et celui qui les vendait ensuite aux gens de la Cour, avec des profits qui étaient sans doute substantiels. Au passage, on peut noter qu'il s'accommodait de paiements assez originaux. On sait qu'au moment de la construction de cette maison que le seigneur d'Aubigny, bien connu, Jean Stuart, qui avait pris des marchandises à l'Argenterie de Tours a payé directement sans passer par l'Argenterie. Il a payé Jacques Cœur en fournissant du bois pour la construction de la maison où nous sommes.

 

Mais Jacques Cœur s'acquittait aussi d'une série de missions diplomatiques à Gênes, auprès du roi d'Aragon qui était fort important puisqu'il maîtrisait toute une large partie de la Méditerranée occidentale, auprès du pape évidemment, avec de très grandes ambassades, en particulier en 1447, 1448, et voyez c'est le moment où le statut d'homme du roi commence à s'imposer véritablement, donc une activité extraordinaire qui apparaît d'ailleurs en creux avec la médiocrité semble-t-il de son fils, du seul de ses fils qui ne soit pas clerc, Ravant Cœur un personnage autant qu'on puisse le saisir, particulièrement fallot.

Les navires de Jacques Cœur

On peut ajouter quand même ceci, c'est que ces bateaux étaient certainement des bateaux d'assez faible tonnage, 100, 200 tonnes de port, autrement dit, rien de commun avec les grands bateaux génois qui atteignaient 1000 tonnes et davantage.

La méditerranée est la chasse gardée des Génois et Vénitiens.

Parmi les écrits qui se transmettent au fils du temps, ses débuts d'armateur sont intéressants. On dit que Jacques Cœur commande en 1443 une galée aux chantiers de Gènes, le délai est très court, il la reçoit, la baptise Notre Dame Saint Denis et s'empresse de la ramener à Aigues Mortes afin que les charpentiers locaux la copient pour en faire de semblables.
C'est peut être vrai, mais le bateau est acheté au titre des galées du roi, et financé par le roi, et surtout, on ne sait pas grand chose des bateaux suivants, ni de leur provenance, ni de leur chantier de construction. Il y a donc un vraie légende tendant à montrer, soit qu'il était bien un escroc, soit qu'il était débrouillard et très fort.

En réalité, c'est le roi Charles VII qui commande cette galée Notre Dame Saint Denis et un an plus tard, il nomme Jacques Cœur comme gérant du bateau. Il est en outre responsable de l'armement et de l'équipage qu'il doit recruter.
Ce navire quitte Aigues Mortes, et fait escale à Marseille en 1445, on sait que plusieurs marchands vont embarquer, très intéressés, semble-t-il par le commerce des épices.

Par exemple, la galée, La Madeleine est achetée au nom du roi par Jacques Cœur aux Chevaliers de Rhodes.
L'argentier en prend possession, mais le confit à un capitaine local Michel Teinturier, de Montpellier.

Les archives ont montré que les deux premières galées de France en octobre 1446 étaient dans le port de Marseille et partaient pour le Levant avec plusieurs marchand à leur bord, sans doute des notables de la ville.

Il fait construire deux autres navires, ils ont tous un double nom : Notre Dame Saint Jacques, Notre Dame Saint Michel.
On sait qu'ils ont pris la mer en 1447 ou au début de 1448, mais nul ne sait où ils furent construits.

Dernier bâtiment des galées connu de Jacques Cœur, la Rose, qui a été mise en chantier en 1450.

La flotte est formée de galées, mais les mots différent beaucoup à cette époque. C'est une embarcation de 40 à 50 mètres de longueur, avec 5 à 6 mètres de large. C'est donc un gros bateau. On peut transporter 150 à 200 tonnes de marchandises ou objets précieux. C'est donc un commerce important.
Lorsque la galée revient, il y a "gros à vendre".
Lorsque la galée sombre ou est prise par les pirates, c'est la ruine.
Une galée qui peut être à voile ou à rame comprend 150 à 200 rameurs.

Jacques Cœur possède 4 galées dans un premier temps ce sont 2 galées, et 4 à partir de 1447. La grande flotte de Jacques Cœur est donc assez modeste.
4 bateaux, ce n'est pas grand chose.

Le chiffre ira jusqu'à 7 ou plus sans savoir à qui elles appartiennent.

Les accords de Jacques Cœur pour commercer au Levant

Il y avait à cette époque, de la part du roi Charles VII autant que du sultan un véritable besoin de paix. Et dans les négociations avec les hommes d'Alexandrie, Charles VII voulait passer pour le représentant d u monde occidental d'alors.
Il voulait obtenir la liberté du commerce maritime pour la France et toutes les nations chrétiennes d'Occident, et le Sultan s'y enngagait :
" Et ay mandé à tous les seigneurs de mes terres, et par espécial au seigneur d'Alexandrie, que face bonne campaignie à tous les marchans de la terre… et qu'il leur soit fait honneur et plaisir ".

Le premier facteur de Jacques Cœur, Jean de Village s'était fait accepté, et il était très apprécié par le sultan Jacmac.

La diplomatie était fondamentale, il fallait se mettre bien avec les Hospitaliers de Rhodes, une escale importante et gagner aussi les bonnes grâces des Catalans et des armateurs de Marseille. Il fallait aussi soutenir Venise, et le pape Eugène IV, Vénitien, signa une licence accordant à Jacques Cœur, argentier du roi le droit de commercer en pays musulman.

Le roi Charles VII, qui avait une bonne vision de la situation voulait à la fois préserver la paix marchande et la sécurité des négociants, et il s'affirmait ainsi comme le défenseur et le protecteur des chrétiens., en particuliers des pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte.

 

C'est dans ce contexte particulièrement fragile que se situe un épisode que Jacques Heers va appeler " Les pièges du Caire " et que le professeur Guillot a bien analysé dans son livre sur la chute de Jacques Cœur. Il s'agit de l épisode du jeune esclave d'Alexandrie.

Avoir renvoyé un jeune esclave

Dans le procès de Jacques Cœur, il y aura 2 arguments traitant de la mer. Le premier c'est d'avoir renvoyé un jeune esclave maure réfugié en France vers l'Egypte, d'où il venait.
Il s'agissait d'un adolescent de 14 ou 15 ans nommé Aboleris. C'était un esclave musulman d'Alexandrie.
Aboleris était " un chrestien de la terre du Prêtre Jean ", qui était alors un pays que nous situerions aujourd'hui en Ethiopie.

En 1446, la caraque " Notre Dame Saint Denis " était dans ce port pour un de ses voyages annuels. Et soudain, Aboleris alla se réfugier dans ce navire. Le capitaine en était Michel Teinturier, c'était un capitaine du Languedoc.
Le jeune garçon criait : " Pater Noster, Ave Maria, je veux être un bon chrétien ".
Et devant cette supplique le capitaine de Jacques Cœur le ramena en France.

Le navire arriva sans doute à Lattes, le port que Jacques Cœur avait fait aménagé près de Montpellier. Le fugitif fut placé donc placé à Montpellier chez l'archevêque de Toulouse, comme valet d'écurie.

" Ou ledit enfant eust demouré par long temps et par plus de deux mois avecques aucun bourgeois et marchand de ladicte ville, et aussi aveques Pierre du Moulin lors archevesque de Toulouse, en le servant de officie de varlet de chambre ".

Depuis son arrivée, le jeune esclave s'était comporter semble-t-il en bon chrétien et tout aller pour le mieux.
C'était sans compter sur la colère de Jacques Cœur qui apprit cette affaire. Il appris cette aventure en arrivant à Montpellier et il convoqua Michel Teinturier et s'expliqua :

" Jacques Cœur avoit mandé Michel Teinturier venir parler à luy et luy avoit fait très mauvaise chière et dit plusieurs paroles injurieuses en lui disant qu'il avoit mal fait d'avoir mené ledit esclave chrestien d'Alexandrie et de l'avoir robé à son maistre ".

Jacques Cœur ordonna le retour d'Aboleris à Alexandrie dans les meilleurs délais, menaçant de ruiner la famille Teinturier le père Ysart et le fils Michel si cet esclave n'était pas renvoyé à Alexandrie.

Sans doute très en colère à son tour Michel Teinturier fit enfermer le jeune esclave dans une prison du Bailly pour un mois avant de le faire conduire à Aigues Mortes, par son père Isart et de le mettre sur la galère de Guillaume Gimard, un des facteurs les plus fidèles de Jacques Cœur et le navire jeta l'ancre et fit route pour Alexandrie.

Une fois arrivé à Alexandrie, le jeune homme " renia la foi et se tint à la loi des Sarrazins ".

 

Les conséquence de cet acte

Après cet épisode, plusieurs esprits furent choqués car ramener un esclave converti était une bonne action et de nombreux chrétiens et membres du clergé ne comprenaient pas, eux qui passaient leur vie à convertir des esclaves à la vraie religion blâmaient cet acte. L'opinion de l'époque fut alerté par les gens de Barcelone et de Marseille, et Jacques Cœur devenait une sorte de coupable, vis à vis du monde chrétien.

Inversement beaucoup de gens, très au fait du commerce avec le Levant et qui connaissaient bien les contraintes qui pesaient sur le commerce en Méditerranée trouvaient que Jacques Cœur ou ses fidèles représentants ne pouvaient agir d'une autre façon. Il n'était pas possible de violer les engagements pris avec le sultan d'Egypte. Le traité de paix stipulait le respect des biens de chacune des parties.

Pour beaucoup, on fit à Jacques Cœur " une mauvaise querelle ".
Jacques Cœur fut accusé quelques années plus tard, d'avoir livré un chrétien aux Infidèles, telle fut d'ailleurs la déposition de Michel Teinturier qui était alors très fâché avec Jacques Cœur, lors du procès de ce dernier.

Il faut remarquer que la haute hiérarchie chrétienne ne dit rien sur ce retour et qu'ensuite, il n'était pas possible de commercer si l'on ne pratiquait pas les règles admises, et il n'était pas possible de ramener un esclave en France. Avec un tel incident, ce pouvait être une série de représailles, et le grand maître de Rhodes ainsi que des négociants du Languedoc insistèrent auprès de l'Argentier pour activer le retour du jeune esclave.

Un auteur affirme qu'il aurait été dramatique si des Sarrazins avaient enlevé un esclave à Montpellier, affirmant qu'il voulait se convertir à l'Islam ! Car il y avait " de nombreux Magrhibins, des Grenadins, des Noirs, voire des Orientaux d'origine diverse et pas toujours musulmans, sont captifs dans les pays méditerranées chrétiens, surtout à Majorque et en Catalogne ".

Le procès de Jacques Cœur et l'esclave d'Alexandrie

Dans l'arrestation de l'argentier de Charles VII, figurent plusieurs motifs, comme l'assassinat d'Agnès Sorel, la vente d'armes aux Infidèles ou encore la fabrication de " fausse monnaie ", mais dans les premiers chefs d'accusation se trouve en bonne place l'affaire du retour d'un chrétien vers Alexandrie.

Et l'arrêt de condamnation de Jacques Cœur qui date du 29 mai 1453, à Lusignan, qui va permettre à Jean Dauvet de faire le point sur tout ce que possédait Jacques Cœur, mentionne lui aussi cette affaire de 1446 à Alexandrie et Montpellier.

On retrouve dans ce texte, tous les éléments déjà vus précédemment comme :
" ung jeune enfant de l'aage de 14 à 15 ans, , estant en Alixandrie… " puis toute cette aventure jusqu'à la conversation houleuse entre Jacques Cœur et Michel Teinturier, en terminant par " … où il a depuis austrefois regnié la foy chrestienne en commectant par ce moien et en ce faisant plusieurs grans et énormes crimes, comme crime de lèse-maiesté, force publicque, prison privée, transport de nostre juridicion en autre, crime de playe et autre plusieurs "… La fin n'est pas très claire mais le reste est parfaitement bien écrit en français de l'époque.

Ainsi cet épisode de la vie de Jacques Cœur montre plusieurs éléments sur cet homme :

- La parole donnée, même à des Infidèles doit être respectée. Il était semble-t-il inflexible, et il pouvait utiliser tous les arguments pour arriver à ses fins, même avec des menaces.
- Jacques Cœur a des amis mais aussi des capitaines qu'il n'apprécie pas trop et qui lui rendent bien. Ce sera une raison supplémentaire pour que s'instaure entre cet homme du Berry et les gens du Languedoc une méfiance qui ira très loin, lorsque le vent aura tourné.
- Il divise aussi le pays entre ceux qui feront tout pour maintenir la chrétienté, même au prix de se renier et d'autres, plus réalistes ou plus mercantiles qui mettront la " réal politique " comme l'on ne disait pas à l'époque, au premier plan. Il était assez visionnaire sur le commerce et les échanges.
- Enfin, c'était bien un homme de son temps, un aventurier de génie, entrepreneur, actif et parfois cruel, un des grands hommes de Bourges et de la France.

Ouvrages consultés :

Les Affaires de Jacques Cœur par Michel Mollat
La chute de Jacques Cœur par Robert Guillot
Jacques Cœur par Jacques Heers.