colloque international de pathographie 2009 - philippe Charlier - site officiel sur Jacques Coeur

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 JACQUES COEUR DE BOURGES
 
Site des Amis de Jacques Coeur
 
COLLOQUE INTERNATIONAL DE PATHOGRAPHIE
 

 SOMMAIRE :

Actualités 2008
Actualité 2009
Agnès Sorel
Agnès Sorel, assassinée ?
Albums photos Picassa
Alchimie et Jacques Coeur
Amis de Jacques Coeur
Association Amis de J Coeur
 
Bourges sous Jacques Coeur
Bibliographie
 
Charles VII (Tout sur)
Château (Le) de Boisy
Chios (L'île de)
Chronologie du XV ième siècle
Conférence sur Jacques Coeur
Courrier reçu
Climat (le) en France sous J C.
 
Dauvet (procureur)
 
Enfants de Jacques Coeur
Enigme dévoilée
Essentiel (l') sur Jacques Coeur
 
Gimart, facteur de JC
 
Héritage du patrimoine de JC
Jeanne d'Arc et Jacques Coeur
Jean de Village
 
Lyon et Jacques Coeur
 
Macée de Léodepart
Montpellier
Mort (la) de Jacques Coeur
 
Navires et la mer sous J Coeur
 
Palais Jacques Coeur
Pathographie
Personnage de Jacques Coeur
Plan du site
Portraits de Jacques Coeur
Programme 2008
Programme 2009
 
Questions sur Jacques Coeur
 
Route Jacques Coeur
 
Sources d'information
 
Vie de Jacques Coeur
Village (Jean de )
Voyage (le dernier) de J C
 
ET ENCORE :
 
les restes humains ?
Du nouveau sur Jacques Coeur
Agnès Sorel avec LE MONDE / LIBERATION
 
 
Situé juste à coté du Palais Jacques Coeur, le théâtre n'est malheureusement pas de la même époque. Construit au XIXème siècle (1859), la façade se veut une réplique miniatures des théâtres à colonnades. A l'intérieur on trouvera un décor à l'italienne avec des tentures bordeaux et des volutes dorées.
 
 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques éléments de certaines communications du colloque :

La nécropole des princesses russes au Kremlin de Moscou : histoire et premiers résultats
de recherches.

Panova T.(1)

1. Conservatrice, Musées du Kremlin, Moscou, Russie.
La nécropole des grandes-princesses puis tsarines russes a existé au monastère de
l'Ascension du kremlin de Moscou de 1407 à 1929 (la nécropole à proprement parler a été
fermée en 1731). Après la destruction des bâtiments conventuels les sarcophages de tuffeau,
avec les restes qu'ils contenaient, ont été transférés dans une salle souterraine du Kremlin où ils sont conservés jusqu'à ce jour.
En 2000 les chercheurs des musées du Kremlin ont entrepris l'étude de la prestigieuse
nécropole du Moyen-Âge et du début des Temps modernes russes. Les recherches sont
pluridisciplinaires, y participent des archéologues, des paléoanthropologues, des experts en
médecine légale, des biologistes et des paléographes. On restaure le mobilier funéraire :
vêtements, linceuls, chaussures, attributs de la vie monacale. L'un des objectifs premiers de ce projet est la reconstitution du visage des grandes-princesses et des tsarines car l'interdit qui frappait la peinture de portrait a fait que cette période de notre histoire est sans visages.
L'étude des restes de la nécropole de l'abbatiale de l'Ascension au Kremlin permet de
restituer les caractéristiques physiques de femmes célèbres, de découvrir d'éventuelles
pathologies et le degré d'accumulation d'éléments nocifs dans leur organisme (par les produits cosmétiques, les médicaments, voire les empoisonnements violents). Les précisions apportées à la cause de la mort de certaines grandes-princesses ou tsarines (Hélène Glinskaïa ou Anastasie Romanovna, par exemple) permettent de donner un nouvel éclairage à certains événements historiques du XVIe siècle.
L'étude du mobilier funéraire permet de reconstituer les types de vêtements féminins
(et tout particulièrement enfantins) du XVe au XVIIe siècle, de suivre les évolutions de la
mode à cette époque ainsi que de suivre les voies d'importation en Russie de soieries et autres tissus en provenance d'Italie ou du Proche-Orient.
Les matériaux prélevés dans la nécropole de l'abbatiale de l'Ascension permettent
d'améliorer notre connaissance de la culture funéraire médiévale part l'étude des épitaphes
(sur les sarcophages et sur les pierres tombales) et des vases rituels employés lors de
l'inhumation de membres de la famille régnante.
L'étude de la nécropole de l'abbatiale de l'Ascension représente un cas rare, et unique
en Europe, de recherches approfondies sur la totalité d'un complexe d'inhumations des
membres des dynasties régnantes en Russie au cours du Moyen Âge et du début des Temps
modernes.


Identification des restes de Diane de Poitiers et de ses 2 petits-enfants à Anet.
Charlier P.(1,2), Poupon J.(3), Huynh-Charlier I.(4), Keyser C.(5), Ludes B.(5), Hazan R.(6),
Saliège J.F.(7), Favier D.(8), Duriez J.M.(9)
1.

A l'automne 2008 ont eu lieu, avec l'autorisation de la mairie d'Anet, des fouilles
archéologiques à l'emplacement présumé où les révolutionnaires auraient jeté, en 1795, la
dépouille de Diane de Poitiers et de ses deux petites-filles (au pied du choeur de l'église, dans le cimetière municipal).
Une étude multidisciplinaire s'est attachée à identifier les restes potentiels de cette
femme morte en 1566 à l'âge de 67 ans, sportive, qui se cassa par deux fois la jambe (la
dernière fois 1 an avant son décès), et dont le corps embaumé fut retrouvé presque intact lors du pillage de son tombeau à la toute fin du 19ème siècle.


La tombe de Léonard de Vinci à Amboise.
Prévet A. (1,2)
1. Chargé d'études documentaires principal, responsable des archives des musées
nationaux, Palais du Louvre, porte des Arts, 2 quai François Mitterrand, 75001 Paris,
alain.prevet@culture.gouv.fr
2. Direction des musées de France, service des bibliothèques, des archives et de la
documentation générale, 6 rue des Pyramides, 75041 Paris cedex 01.
Mort en 1519, le maître fut inhumé dans la collégiale Saint-Florentin, au coeur du
château royal. En trois siècles, sa tombe attira peu de commentaires. Jugée inutile et vétuste,
la collégiale fut rasée sous l'Empire, avant que le Romantisme ne recherche les tombeaux des génies de la Renaissance.
Les Italiens, ayant exhumé Raphaël en 1833, se lamentaient du sort de l'artiste exilé en
France. Arsène Houssaye entreprit de réparer cette négligence par une fouille en 1863. Un
sarcophage fut identifié avec vraisemblance. La position étrange du squelette resta toutefois
inexpliquée. Bientôt ne subsistèrent de la fouille que quelques articles de presse et une
gravure. Les ossements furent ré-inhumés en 1874 dans la chapelle royale.
La réapparition récente de quelques fragments archéologiques a conduit à rouvrir ce
dossier. Un témoignage italien de 1517, ignoré du fouilleur de 1863, semble aussi apporter un
indice de choix pour expliquer l'anomalie du squelette.
Cette enquête jusqu'ici purement historique appelle donc une étude paléopathologique
pour confirmer, ou non, l'identité de la dépouille et en diagnostiquer la principale anomalie.


Napoléon n'est pas mort empoisonné à l'arsenic : détection par micro-fluorescence X sur et dans les cheveux.
Lucotte G. (1)
1. Institut d'Anthropologie Moléculaire, Paris.
Les cheveux de Napoléon étudiés proviennent de la mèche du reliquaire Vivant- Denon, conservée au Musée Bertrand à Châteauroux. Il a été établi qu'il s'agit bien des cheveux de l'empereur, rasés juste après sa mort à Sainte-Hélène. Nous les avons comparés à ceux de Madame Mère, prélevés après sa mort par deux médecins qui ont procédé à son embaumement.
L'arsenic ainsi que d'autres éléments (mercure, argent, antimoine, plomb, etc.) ont été
recherchés en surface des cheveux, ainsi que dans le coeur des cheveux (à la base et aux
extrémités, ainsi qu'au niveau de leurs cassures ou coupures, et en coupes sériées).
L'orientation des cheveux a été déterminée par la direction des pointes des écailles de
kératine. Dans les conditions utilisées, la méthode permet de façon générale (en moyenne) la
détection d'un atome pour 1000.
La méthode utilisée est la micro-fluorescence aux rayons X (mF-X) couplée au microscope électronique à balayage (MEB). La dimension minimale de la sonde détectrice est de 1ì3.


Louis XI : les maux et les mots. Descriptions et interprétation de la maladie du roi à travers les siècles
Georges P. (1,2)
1. INRAP Grand Sud-Ouest, St Orans de Gameville.
2. Laboratoire PACEA, Bordeaux-Talence.
Il ne s'agit pas dans cette communication d'établir un diagnostic rétrospectif de la
maladie de Louis XI, travail qui a été fait par le Dr Philippe Charlier lors de l'étude du caveau
royal de Cléry-Saint-André, Loiret (Georges, 2005). Cette communication a pour but
d'apprécier de quelle façon la maladie de ce roi a été perçue, par ses contemporains certes,
mais aussi par les historiens des siècles passés. Quantité d'articles et de biographies font en
effet de sa maladie un point crucial du règne. Mais quelle influence lui attribuent-ils sur les
choix royaux ?


Pathologie similaire ou simple hasard ? Que penser des comptes-rendus des autopsies de Charles IX et de sa fille Marie-Elisabeth de France ?

Vons J.(1), Saint-Martin P.(2), Charlier P.(3,4)
1. Maître de Conférences (CESR, UMR 6576 du CNRS), Université François
Rabelais, Tours.
2. Service de Médecine Légale, CRHU de Tours.
3. Service de Médecine Légale, Hôpital Universitaire R. Poincaré (AP-HP, UVSQ),
Garches.
4. HALMA-IPEL, UMR 8164 du CNRS, Université de Lille 3, Villeneuve d'Ascq.
En 1999, Giorgio Weber éditait un manuscrit conservé aux offices de Florence et
attribué à un médecin de Mantoue Filipo Cavriani, de la maison de Catherine de Médicis.
Après la mort de Catherine, ce médecin érudit, admirateur de Tacite, retourna en Italie et
devint professeur de médecine à Pise. Le manuscrit est composé de notes accompagnées
d'illustrations en couleurs, destinées probablement à un projet de livre d'anatomie. Plusieurs
rapports d'autopsie sont copiés à la fin du manuscrit, deux nous intéressent : celui de la fille
de Charles IX et celui de son père.
Fille unique du feu roi Charles IX, Marie-Elisabeth de France mourut en avril 1578,
âgée de 5 ou 6 ans. Nous nous proposons de comparer le compte-rendu de son autopsie, très court, avec le texte décrivant l'état du cadavre de Charles IX, " mort comme sa fille " selon Cavriani et autopsié le lendemain de sa mort, le 31 mai 1574. La question posée est autant philologique que médicale : les mots utilisés permettent-ils d'évoquer une pathologie
similaire chez le père et la fille ?


La médecine dans le miroir : deux exemples d'auto-pathographies aux XVIe et XVIIe
siècles (Ambroise Paré et Lazare Rivière).

Albou P. (1)
1. Saint-Amand
Les observations présentées dans cet exposé furent rédigées par des praticiens de la fin
du XVIe siècle et du XVIIe siècle à partir de leurs propres maladies. Ces auto-observations -
que nous pourrions qualifier d'auto-pathographies… - apparaissent " comme par surprise "
dans leurs écrits respectifs, et sont inhabituelles dans le champ de la littérature médicale.
C'est ainsi que nous évoquerons successivement :
À Ambroise Paré (1510-1590) qui raconte la fracture des deux os de la jambe gauche qu'il
contracta en 1555, et aussi une morsure de vipère à un doigt en 1564 ;
À Lazare Rivière (1589-1655), dont plusieurs de ses " Observations de Médecine "
concernent sa propre personne, avec notamment une possible colique néphrétique en
1639, et quelques accès de " catarrhes tombant sur les poumons " en 1644 et en 1645.
Au-delà de leur intérêt purement pathographique, ces observations nous renseignent
sur divers aspects de la pratique médico-chirurgicale de cette époque. Elles illustrent aussi la réflexion de Georges Canguilhem :
" Il revient au médecin de se représenter qu'il est un malade potentiel et qu'il n'est pas mieux
assuré que ne le sont ses malades de réussir, le cas échéant, à substituer ses connaissances à son angoisse ".


La fin prématurée de Jean-François Champollion
Boutaric J.J. (1)
1. 17 rue de Cerçay, 91800 Brunoy.
Jean-François Champollion est mort prématurément à 42 ans. Plusieurs hypothèses,
dont la première émise par Broussais et Cruveilhier (phtisie galopante) ont été soulevées par
ses biographes. En fait, l'égyptologue présentait très vraisemblablement une maladie
métabolique et son décès est survenu à la suite de trois typiques accidents vasculaires
cérébraux.


Cryptes, chambres de momification et procédés de conservation des corps en Sicile.
Lo Gerfo L.M.(1)
1. Archéo-anthropologue, C. da BonGiovanni, Brucoli 2 n 10, Brucoli 96010 (SR), Italie.
On présentera une étude archéologique sur les cryptes, les chambres de momification
et les procédés de conservation des corps du XVIIème au XIXème siècle, d'après les structures
conservées dans les églises et couvents de Palerme, S.Stefano la Quisquina, Messine, Savoca,
Catane, Randazzo, Trecastagni, Riposto et Augusta.
La découverte de ces restes archéologiques a été plusieurs fois problématique, surtout
lorsque l'entrée des cryptes ou des chambres de momification s'est révélée inaccessible ou
que les couvertures se sont écroulées lors des travaux de remaniement des planchers. D'un
autre côté, les sources historiques à notre disposition ne font pas toujours référence aux
procédés de conservation des cadavres ni à l'usage de substances particulières pour un tel
traitement.
C'est l'examen archéologique qui, finalement, a permis d'attester l'existence d'un double système de conservation des corps, avec deux types différents de chambres de momification (parfois en même temps présents sur le même site). On tentera ainsi de fournir
une contribution notable à l'histoire de la momification et de dégager une réflexion sur
quelques pratiques funéraires siciliennes, aux frontières entre archéologie et pathographie.


Le bouillon de onze heures à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Souveton F. (1), Plancher-Souveton D. (2)
1. Cuisine, CHU Kremlin-Bicètre (AP-HP).
2. Musée de l'AP-HP, Paris.
Au Moyen Age, l'hôpital accueille les malades, pauvres. L'alimentation (une
alimentation copieuse, reconstituante) est le premier geste qui s'impose aux hospitaliers : au
nom de la charité et au nom de la médecine.
Au nom de la charité :
" Chaque jour, comme étant un maître de la maison, qu'il soit restauré charitablement avant
que les frères aillent manger ".


Au nom de la médecine :
" Celui qui guérit les malades par les aliments seuls est un excellent médecin2 ".
Dans ce contexte, le bouillon a valeur de symbole. Cette longue tradition lui vaudra
longtemps une place de choix dans la cuisine hospitalière :
" Fréquemment on visite un hôpital, on goûte le bouillon, il est mauvais. Il faut que vous vous
considériez comme les mandataires des malades qui, eux, ne peuvent ou n'osent se plaindre ; plaigniez vous pour eux3 ".
Au XVIIe siècle, à l'hôpital de la charité :
" Les administrés déjeunent avec un potage ou un bouillon selon leur état, à 6 heures du matin.
Ensuite on fait leur lit en entier. À 9 heures, ils dînent avec potage, bouillon, viande parmi laquelle il y a
de la volaille pour les plus faibles, oeufs, panades. On donne du vin à ceux qui en peuvent boire. À
l'issue de ce dîner, on balaie les salles. À 10 heures, on donne du bouillon à ceux qui ont pris médecine.
À midi et demi les malades goûtent ; ce repas est en bouillon, en panade, en vin, en fruits cuits, en
confitures selon les saisons, le goût, l'état des malades, et que l'infirmier le juge à propos ".


La recette du bouillon dans les hôpitaux de l'Assistance Publique, en 1850, est, pour
120 litres de bouillon :
Eau : 120 litres
Viandes : 50 kilos
Sel : 1-35 d
Plantes potagères : 12 kilos en été, 10 kilos en hiver
Oignons brûlés : 36 d

Par arrêté du Directeur Général, du 2 juillet 1858 :
" Des essais pour le nouveau mode de confection du bouillon seront faits dans les hôpitaux
Cochin, du Midi, Saint-Louis et à l'Hospice des incurables-Hommes […]. Le rendement du bouillon
sera porté de 108 à 120 litres pour 50 kilo de viande […]. Il est alloué, pour les assaisonnements, 5 litres
de bouillon gras par 100 kilos de viande crue à préparer en ragoût, en boeuf à la mode, en rôti, en mironton, et par 100 kilo de légumes frais ou de saison à accommoder […] ".
Circulaire aux directeurs, du 11 juillet 1865 :
" On a pour habitude dans quelques établissements de préparer pendant la nuit le bouillon et de le distribuer au repas du matin. Ce système à des inconvénients qui sont de nature à nuire à la bonne qualité du bouillon qu'il s'agit d'obtenir. L'opération de la mise de la viande à la marmite, et la préparation du bouillon, exigent en effet, à raison des soins à y apporter, une surveillance continue qu'il est difficile d'exercer pendant la nuit d'une manière suffisante. Le service qui est chargé du soin de la marmite peut céder par instants au sommeil et, dans ce cas, il est incapable d'entretenir le feu en l'activant ou en le modérant. Au contraire, le bouillon confectionné dans la journée est reconnu d'une qualité meilleure ; ce résultat est dû aux soins est à la surveillance constante dont sa préparation est l'objet. Il est préférable dès lors de suivre ce dernier mode dans tous les établissements, en organisant les services de manière à servir le bouillon frais au repas du soir, et à conserver une quantité suffisante pour le service du lendemain matin. À cette occasion, je rappellerai que la viande destinée à la confection du bouillon doit être mise à l'eau froide et doit rester sept heures sur le feu, et non pas seulement cinq heures. Je vous invite à prendre note des observations qui précèdent et, s'il y a lieu, à faire toutes recommandations convenables dans votre établissement […]. "
Post scriptum…
Au figuré, le " bouillon de onze heures " désigne un bouillon ou breuvage
empoisonné…


Ce 3 ème Colloque International de Pathographie s'est tenu à Bourges du 3 au 5 avril 2009 au théâtre Jacques Cœur, sous la direction du docteur Philippe Charlier (Paris, Lille).

http://pathographie.blogspot.com

Introduction.


La paléopathologie, c'est-à-dire l'étude médicale des restes humains anciens issus de fouilles archéologiques ou de collections muséographiques, se révèle de plus en plus une discipline scientifique d'importance. Associée à l'histoire de la médecine et des maladies, à l'archéologie, à l'anthropologie physique et à l'histoire, à la sociologie et à la démographie, elle explore toutes les voies de recherche possibles et imaginables pour identifier des maladies à partir de fragments plus ou moins complets de squelettes et de momies. Elle s'intéresse autant à des cas isolés qu'à de vastes nécropoles, apportant à chaque fois des informations radicalement différentes et utilisant à chaque coup des méthodes adaptées et orientées.

La pathographie : l'Histoire dit-elle la réalité ?

Les cas isolés et bien documentés sur le plan historique rentrent dans le cadre de la pathographie, une sous-discipline de la paléopathologie. Cette spécialité a été définie à l'occasion du 1er Colloque International de Pathographie (Loches, Avril 2005) comme l'étude médicale des individus pour lesquels nous disposons d'informations pertinentes sur les circonstances de leur vie, de leur décès, sur leur aspect physique (portraits disponibles ou description passée à la postérité), etc. Bien loin d'étudier un individu dont on ignore tout, en pathographie, on ne travaille pas tout à fait à l'aveugle. Le principal risque est évidemment d'être influencé par toutes ces données centrées sur l'individu étudié. C'est par un travail multidisciplinaire et des échanges permanents entre chercheurs que ces biais d'étude peuvent être minorés.

Les colloques

Tous les 2 ans depuis 2005 se déroulent des colloques internationaux de Pathographie, organisés par le Dr Philippe Charlier. Les actes de ces colloques sont publiés aux éditions de Boccard (11 rue de Médicis, 75006 Paris). Ces rencontres sont volontairement accessibles au grand public, les communications étant données en langage clair et compréhensible pour " faire sortir la Science du laboratoire ".
Antérieurement à Loches (2005 et 2007), la prochaine édition se déroulera à Bourges, du 3 au 5 avril 2009, dans le cadre du théâtre Jacques Cœur.

Le colloque de Bourges

Programme synthètique pour le programme complet : >>> cliquer

Les inscriptions au Colloque International de Pathographie de Bourges sont prises à l'OFFICE de TOURISME DE BOURGES.
Il est rappelé que la soirée d'inauguration du vendredi 3 avril est ouverte à tous et gratuite, il est simplement demandé de s'inscrire à l'Office de Tourisme de Bourges (Tél 02 48 23 02 60)
Il en est de même de la soirée du samedi 4 avril à partir de 19 H.

3 avril 2009

17h30 : inauguration de l’exposition « Les jeunes filles et la Mort » au Palais Jacques Cœur en présence des personnalités déjà arrivées et de quelques artistes.

18h-19h00 : enregistrement des congressistes dans le hall du théâtre Jacques Cœur (remise des mallettes, des badges, de la documentation touristique, choix des excursions du dimanche après-midi : parcours dans les marais de Bourges, visite de la crypte de la cathédrale, visite des salles de la Sainte Chapelle au Musée du Berry, visite guidée du musée Estève, parcours dans le palais Jacques Cœur, excursion dans les souterrains de Bourges, ascension des tours de la cathédrale).

19h00 : ouverture du colloque par Monsieur Serge Lepeltier (maire de Bourges, ancien ministre), de Monsieur Roland Narboux, maire-adjoint de Bourges et le Dr Philippe Charlier

19h15 : conférence inaugurale (Tatiana Panova).

20h00 : projection du film « Enquète au pays des Morts" en présence du réalisateur Dominique Adt (52’).

21h15 : cocktail-dîner dans les salons d’honneur de la Mairie de Bourges

4 avril 2009

9h-9h30 : conférence d’ouverture.

9h30-11h00 : communications scientifiques.

11h00-11h30 : communication puis dégustation du bouillon de 11 heures servi dans le hall du théâtre Jacques Coeur.

11h30-12h30 : communications scientifiques.

12h30-14h30 : déjeuner libre.

14h30-17h : communications scientifiques (session de paléo-toxicologie).

19h00 : projection publique du film « L’affaire des reliques de Jeanne d’Arc » en présence du réalisateur Gilles Cayatte (52’).

20h00 : visite de l’exposition « Les jeunes filles et la Mort » au Palais Jacques Cœur.

20h30 : cocktail dinatoire dans la salle des banquets du palais de Jacques Cœur.

22h30 : visite nocturne de la ville en compagnie des Amis de Jacques Coeur.

 

5 avril 2009

9h-12h30 : communications scientifiques.

12h30 : conférence de clôture (Luisa Lo Gerfo).

13h-18h : déjeuner et visites libres (ou organisées, en supplément).


Tarifs

Inscription : 120 € / personne, incluant :

- le matériel d’accueil au colloque ;

- l’accès libre et illimité aux Musées de Bourges ;

- l’accès aux conférences ;

- l’accès aux 2 projections de films ;

- les cocktails-dîners des 3 et 4 avril ;

- le catalogue et l’accès à l’exposition « Les jeunes filles et la Mort » au Palais Jacques Cœur ;

- la visite nocturne de la ville le soir du 4 avril ;

- les actes du 2ème Colloque International de Pathographie (éditions De Boccard, Paris).

Tarif accompagnant : 60 € / personne, incluant :
- l'accès libre et illimité aux Musées de Bourges ;
- l'accès aux conférences ;
- l'accès aux 2 projections de films ;
- les cocktails-dîners des 3 et 4 avril ;
- le catalogue et l'accès à l'exposition "Les jeunes filles et la Mort " au Palais Jacques Coeur ;
- la visite nocturne de la ville le soir du 4 avril.

Etudiant, personnel INRAP, Berruyers et Amis de Jacques Coeur (sur présentation d’un justificatif) : 90 € / personne.

En cas d’inscription partielle au colloque : 40 € / personne par demi-journée.


Visite du dimanche après-midi : 5 € / personne.

- durée : 1 à 2 h en fonction.

- au choix :

o Souterrains de Bourges (par R. Narboux, groupe limité à 10 personnes) ;

o Sainte Chapelle et Musée du Berry (par B. de Chancel Bardelot) ;

o Tour et crypte de la cathédrale ;

o Marais de Bourges.

Les frais d'inscription peuvent être envoyés dès maintenant par chèque à l'ordre de "AFPP / 3ème Colloque de Pathographie" et adressés à :

Dr Philippe Charlier
Service de Médecine Légale
Hôpital Universitaire R. Poincaré
Pavillon Vésale
F-92380 Garches


Pour organiser votre hébergement sur place :
http://www.bourges-tourisme.com/bourges-tourisme-100_hébergement.html


Programme complet et détaillé

Vendredi 3 avril 2009

(entrée libre sur inscription obligatoire préalable à l'Office de Tourisme de Bourges)
17h30-18h00 Point média de présentation de l'exposition " Les jeunes filles et la mort "
au Palais Jacques Coeur en présence des personnalités déjà arrivées et de
quelques artistes.

18h00-19h00 Enregistrement des congressistes dans le hall du théâtre Jacques Coeur
(remise des mallettes, des badges, de la documentation touristique, choix
des excursions du dimanche après-midi : parcours dans les marais de
Bourges, visite de la crypte de la cathédrale, visite des salles de la Sainte
Chapelle au Musée du Berry, visite guidée du musée Estève, parcours dans
le palais Jacques Coeur, excursion dans les souterrains de Bourges,
ascension des tours de la cathédrale).

19h00-19h15 Ouverture du colloque par Monsieur Serge Lepeltier (maire de Bourges,
ancien ministre), et le Dr Philippe Charlier.

19h15-20h00
Conférence inaugurale par Panova Tatania., " La nécropole des princesses russes du Kremlin de Moscou : histoire et premiers résultats de recherche ".

20h00-21h00 Projection du film " Les sentiers de l'Achéron " en présence du réalisateur Dominique Adt (52').

21h15 Cocktail-dîner pour les congressistes dans les salons d'honneur de la Mairie
de Bourges
4 avril 2009 (journée réservée aux congressistes, sauf la soirée publique)
 
9h00-9h20 Grilletto R., Fulcheri E., Ambrosetti F., Gabrielli N., Boano R., " La
Bienheureuse Giovanna Scopelli (1439-1491) ".

9h20-9h40 Hadjouis D., Corbineau R., " Techniques d'embaumement sur un corps
d'un noble anglais mort de la peste (Saint-Maurice, Val-de-Marne) ".

9h40-10h00 Blanchard P., Georges P., Kacki S., Rouquet J., " Examen préliminaire et
projet d'étude d'un corps momifié conservé en l'église Saint-Pierre d'Epernon ".

10h00-10h20 Colleter R., Charlier P., Tréguier J., " Les derniers jours des comtes de Laval : Guy XX et sa mère, Anne d'Alègre. Étude anthropo-biologique ".

10h20-10h40 Devriendt W., Venet S., Defgnée A., Rossetti L., Lemoine S., Legrand T., Demolon P., Delpuech P., Condemine K., Beche M., Villena-Mota N., Blondiaux J., Collard T., Cotten H., Danzé P.M., Demondion X., Moreau A., Mosnier J.F., " Le coeur embaumé de Douai ".

10h40-11h20 Souveton F., Plancher-Souveton D.,
" Le bouillon de 11 heures de l'APHP " (communication suivie d'une dégustation dans le foyer du théâtre Jacques Coeur).

11h20-11h40 Van Tiggelen R., " L'homme de glace (Otzi) : découverte, radiologie… et
mystère ".

11h40-12h00 Yoyotte J., Monier T., " Identification et paléopathologie de 2 familles de prêtres de Montou de la XXVIème Dynastie égyptienne (Laboratoire d'Anthropologie, Musée de l'Homme, Paris) ".

12h00-12h20 Polet C., Orban R., Susanne C., " L'achondroplase de l'abbaye des Dunes
de Coxyde (Belgique) ".

12h20-14h20 Déjeuner libre.

14h20-14h40 Khonsari R.H., Charlier P., Friess M., " Les déformations intentionnelles du crâne : approche pluridisciplinaire ".
14h40-15h00 Tsaliki A., Karali L., " Les suppliciés de Palaio Phaliro : un cas d'exécution par apotympanismos dans l'Athènes antique ".

15h00-15h20 Charlier P., Poupon J., Huynh-Charlier I., Keyser C., Ludes B., Hazan R.,
Saliège J.F., Favier D., Duriez J.M., " Identification des restes de Diane de
Poitiers et de ses 2 petits-enfants à Anet ".

15h20-15h40 Beltjens A., Monier C., " Les vicissitudes des reliques supposées de Gérard, fondateur de l'hôpital de Saint Jean de Jérusalem ".

15h40-16h00 Prévet A. : " La tombe de Léonard de Vinci à Amboise ".

16h00-16h20 Pause

16h20-16h40 Prêtre C., Charlier P., " Hermodikos de Lampsaque à Epidaure : entre rêve et réalité ".

16h40-17h00 Salpeteur M., " L'autopsie traditionnelle en pays Bamiléké (Cameroun) :
signes relevés et correspondances pathologiques ".

17h00-17h20 Zammit J., " Pathographie et cinéma ".

17h20-17h40 Lucotte G., " Napoléon n'est pas mort empoisonné à l'arsenic : détection par micro-fluorescence X sur et dans les cheveux ".

17h40-19h00 Pause

19h00-20h00 Projection publique du film
" L'affaire des reliques de Jeanne d'Arc " en présence du réalisateur Gilles Cayatte (52').
 

20h00-20h30 Visite de l'exposition " Les Jeunes filles et la mort " au Palais Jacques
Coeur.

20h30-22h00 Dîner de gala dans la salle des banquets du palais de Jacques Coeur.

22h30 Visite nocturne de la ville en compagnie des amis de Jacques Coeur.
 
5 avril 2009 (journée réservée aux congressistes)
 
9h00-9h20 Yout G., " Les Antonins et les Sévères, deux dynasties, deux destins face à la mort ".
9h20-9h40 Thillaud P.L., " Pathographie d'un mythe basque : Tartaro. Contribution à
l'histoire de la brucellose "

9h40-10h00 Le Floch Prigent P., Bonnichon P., " Etude pathographique du rapport
d'autopsie du roi Louis XI "

10h00-10h20 Georges P., " Louis XI, les maux et les mots. Descriptions et interprétation de la maladie du roi à travers les siècles ".

10h20-10h40 Gourevitch D., " Hespérie et le Cardinal, ou la première érotomane ".

10h40-11h00 Pause

11h00-11h20 Vons J., Saint-Martin P., Charlier P., " Pathologie similaire ou simple
hasard ? Que penser des comptes-rendus des autopsies de Charles IX et de sa fille Marie-Elisabeth de France ? "

11h20-11h40 Gilet M., " Mémoires de poison : ouverture des corps et discours
polémiques sur la mort soudaine de grands officiers militaires à l'époque moderne (16ème - 17ème siècles) ".

11h40-12h00 Schwindt F., " Le corps des pauvres : une affaire de résurrectionnistes en Lorraine à l'époque de Louis XIV ".

12h00-12h20 Fieyre M.L., " Des morts violentes chez les bâtards des Ducs de
Bourbonnais : Hector (1414) et Alexandre (1441) ".

12h20-12h40 Albou P., " La médecine dans le miroir : 2 exemples d'autopathographie
aux 16ème et 17ème siècles (Ambroise Paré et Lazare Rivière) ".
12h40-13h00 Boutaric J.J., " La fin prématurée de Jean-François Champollion ".

13h00-13h30 Conférence de clôture

Lo Gerfo L., " Cryptes, chambres de momification et procédés de conservation des corps en Sicile ".

13h30-18h Déjeuner et visites libres (ou organisées, en supplément

Exposition

En parallèle du colloque, inaugurée le 3 avril 2009 et d’une durée de 3 mois, cette exposition intitulée « Les jeunes filles et la Mort » réunissant artistes contemporains (photographe, dessinateur, plasticien) et écrivains autour du thème de la mort, de l’art funéraire et de la recherche des traces. Répartis au sein des collections permanentes du palais de Jacques Cœur, on trouvera ainsi de nombreuses créations inédites :

- photographie de Raphaël Dallaporta ;

- aquarelles de Yves Ubelmann ;

- peintures de Emmanuel Castella ;

- installations de Julien Mijangos ;

- peintures d’Alexandre Collet ;

- peintures de Jean-Philippe Brouland ;

- peintures de Serge Krewiss ;

- photos de Franck Crusiaux ;

- lithographie d’Alexandre Calder ;

- lithographies d’Antoni Tapiès ;

- lithographies de Joan Miro ;

- planches originales de Barroux ;

- collage de Michel Butor.

Ces créations seront éclairées et mises en parallèle avec des textes inédits de :
- Irène Frain ;
- Michel de Grèce ;
- Christian Hervé ;
- Jean des Cars ;
- Philippe Besson ;
- Jean Malaurie ;
- Malek Chebel ;
- Philippe Grimbert ;
- Gilbert Thiel ;
- Jean Lacouture ;
- Pierre Lefranc ;
- Janine Boissard ;
- Frédéric Andrau ;
- Frédéric Lenormand.

L’ensemble des œuvres et des textes exposés seront repris dans un catalogue édité par les Editions de Patrimoine / Centre des Monuments Nationaux (collection « Les mille univers »).

Avec la participation de :

- Musée de l’AP-HP (Paris).

- UVSQ.

- Office de tourisme de Bourges.

- Ville de Bourges.

- Conseil Général du Cher (CG 18).

- Centre des Monuments Nationaux.

- AFPP.

- SFTA (Société Française de Toxicologie Analytique).

- HALMA-IPEL (UMR 8164 du CNRS), Université de Lille 3.

- Laboratoires Stallergènes.

- Et l'aide de l'association :. "Les Amis de Jacques Coeur"

Vous pouvez dès à présent envoyer vos propositions de communications à l'adresse suivante :

ph_charlier@yahoo.fr sous le format suivant :

- résumé de 1000 signes maximum

- 3 références bibliographiques maximum

- 1 figure maximum

- nom et coordonnées de tous les auteurs

- indication de l'auteur présentant la communication

La date limite d'envoi des résumés a été fixée au 15 février 2009.

 

Les actes du 2ème colloque de pathographie (Loches, 2007) sont en cours de publication et seront disponibles sous peu aux éditions De Boccard, Paris.

Nous vous rappelons aussi la sortie de l'ouvrage suivant :

Ostéo-archéologie et techniques médico-légales : Tendances et perspectives. Pour un "Manuel pratique de paléopathologie humaine"

Plus d'informations sur ce lien :

http://pathographie.blogspot.com/2008/05/osto-archologie-et-techniques-mdico.html

 


A quelles questions la pathographie est-elle susceptible de répondre ?

Il est souvent nécessaire d'authentifier les restes humains d'individus passés à la postérité. Leur renommée est souvent la cause d'importantes perturbations funéraires, chaque génération cherchant à collecter des reliques, à prélever des souvenirs historiques, à examiner (par curiosité morbide) ce qu'il reste d'un sujet fameux et, parfois, à détruire rageusement, ses cendres.
La pathographie permet également de démêler le vrai du faux ; autrement dit, grâce à de nombreuses études scientifiques, elle est en mesure de dire si l'Histoire rapporte des légendes, des fantasmes ou des faits réels. Toutes les spécialités médicales et biologiques sont susceptibles d'être mises en jeu, avec une méthodologie générale inspirée de la médecine légale : microscopie (optique et électronique à balayage), radiographie (standard et scanner), bactériologie, virologie, parasitologie, toxicologie (analyses élémentaires et organiques), biologie moléculaire (études paléogénétiques), etc. Le but est d'arriver à un résultat tout aussi fiable qu'avec un patient vivant. Sont ainsi résolus des problèmes pratiques comme la recherche d'un empoisonnement (Agnès Sorel, famille des Médicis à Florence, tsarines du Kremlin à Moscou, etc.), d'un traumatisme crânien, d'une maladie héréditaire, d'une infection létale ou invalidante, etc. Tout ce qui n'était qu'anecdotes historiques, traditions hagiographiques ou données biographiques peut ainsi être vérifié, critiqué et, parfois, confirmé.
Les techniques utilisées sont souvent des techniques de pointe, et les études paléopathologiques (et notamment pathographiques) participent à développer et affiner ces moyens d'investigation, au service immédiat des vivants. Finalement, au lieu de tester ces nouvelles technologies sur des cobayes, on use de maîtresses royales ou de condottiere vieux de plusieurs siècles…
Pour une bibliographie complète, consulter Charlier P., " Paléopathologie et pathographie. Pourquoi autopsier nos ancêtres ? ", in Charlier P. (Dir.), 1er Colloque International de Pathographie, Loches, Avril 2005, De Boccard, Paris, Collection Pathographie (1), 2006, pp. 5-27.

Sur le colloque de Loches de 2007 : >>> cliquer