Jeanne d Arc et jacques coeur en Berry - par Roland Narboux - site officiel sur jacques coeur

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 Jeanne d'Arc en Berry

     La période de la première moitié du XV e siècle, sous le roi Charles VII, comporte des personnages fabuleux qui ont une relation directe ou indirecte avec la ville de Bourges.
    Dans ce cadre on peut citer jean de Berry, l'oncle vieillissant, mais aussi la belle Agnès Sorel, et enfin deux "géants" de notre Histoire : Jeanne d'Arc et Jacques Coeur
    Tous deux vont partager un destin comprenant de nombreux points communs, c'est le départ de rien, des conditions modestes, puis une ascension fulgurante, et une allégeance au roi Charles VII. Ils vont tout donner pour le roi, mais aussi recevoir beaucoup, en particulier de la part de la population. Et puis c'est la chute, une fin dramatique pour tous les deux à la suite de l'ingratitude de Charles VII.

    Jeanne d'Arc et son épopée vont s'essoufler à partir du sacre du roi Charles VII à Reims le 17 juillet 1429. C'est un peu comme si l'essentiel pour le roi était fait, il avait été fait roi et cette étape nécessité pour lui une pose. Alors l'ambition guerrière de Jeanne d'Arc et le besoin de repos du Roi ne firent pas bon ménage.
    La pucelle en outre est blessée dans les fossés de Paris en septembre 1429.
     
    Charles VII avec sa cour revient en Berry pour six mois et elle se trouve comme le dit J.Y. Ribault "marginalisée".
    Cela dure de septembre 1429 au Printemps 1430.

    Comme le rapporte Jean Yves Ribault dans un article fort documenté, la question centrale, c'est de savoir si ces deux personnages qui vivaient en même temps autour du roi, et donc à Bourges se sont rencontrés.
    La question une fois posée, "la réponse est incertaine".
     
    Jeanne d'Arc dont la vie "publique" est extrêmement courte, deux ans pas plus, a passé de longs moments à Bourges. En particulier au cours de l'automne et de l'hiver 1429 - 1430.
     
    Dans les rues de Bourges, qui n'était pas une cité très étendue, en 1430, la vie se déroulait entre la cathédrale, la rue Bourbonnoux, le palais du duc Jean, et la maison de Jacques Cœur, était située, son palais n'étant pas encore construit, en haut de la rue d'Auron, et vers la rue de Linière près de la rue de l'équerre. Donc un aire très petite.
    Jacques Cœur a une trentaine d'années, ce n'est pas un "gamin", mais il n'est que le fils d'un marchand aisé, et son beau-père est une personnalité locale importante.

    Le jeune Jacques Coeur depuis plusieurs années, sans doute depuis 1427 est associé-gérant de la Chambre des monnaies de Bourges, une entreprise comme le dit Jean Yves Ribault, semi-publique et semi-privée. Il frappe monnaie pour le compte du roi de France.
     
    Il gardera cette fonction une dizaine d'années, et en 1429 il est empêtré dans des "affaires", c'est à dire qu'il a été accusé de fabriquer de la fausse monnaie, en réalité, comme d'autres, il ne devait pas mettre le bon poids d'or ou d'argent, c'était "de la monnaie de mauvais aloi".
    Il recevra finalement une lettre de pardon du roi le 6 décembre 1429. A l'époque de Jeanne d'Arc.
    C'est ce même hiver 1429 / 1430 qu'il forme, sentant peut-être que son avenir dans les monnaies soit compromis, il forma avec les frères Godard une société qui se fixait semble-t-il pour but de proposer des marchandises de tous ordre à la cour du roi, au Dauphin et au Roi lui-même.
    Cette entreprise est juste un peu en avance par rapport à ce que sera sa charge d'argentier qui n'est pas celle d'un ministre des finances, mais d'un fournisseur privilégié de la cour.
    Jacques Coeur n'est donc pas très connu en 1429, il est à la veille de devenir un grand négociant, il a de l'ambition, il a trouvé la faille entre l'entreprise privée et l'entreprise publique, il est proche de la réussite sociale.
    Dans les rues de Bourges à l'automne 1429, Jeanne d'Arc qui n'a que 17 ans est déjà une figure de légende. Le 8 mai 1429, elle a fait lever le siège d'Orléans, redonné confiance à la France et au Roi, elle a dirigé plusieurs campagnes guerrières sur les bords de la Loire et enfin, elle a conduit tout simplement le Roi à Reims pour qu'il soit couronné le 17 juillet. Un exploit lorsque l'on connaît l'état de non-sécurité des routes du royaume.
    Pourtant l'étoile de la jeune pucelle donne des signes de faiblesse, le 8 septembre, devant Paris, elle doit reculer et blessée, elle doit revenir sur l'arrière à Bourges, un peu contrainte par le Roi.
    A Bourges, elle loge chez Marguerite la Touroulde, qui est l'épouse d'un fonctionnaire des fiances royales, cette dame s'occupa avec beaucoup d'attention à Jeanne d'Arc.
     
    Elle était très célèbre et chacun de ses déplacements en ville donnaient lieu à des attroupements. C'était une intense curiosité, et les femmes apportaient leurs enfants pour que Jeanne les bénissent. " Des commères l'assiégeaient pour lui faire toucher leurs patenôtres, et la jeune fille repoussait tout ce monde, avec un peu d'agacement, sans doute de colère ". Elle répondait assez souvent d'un "Touchez-les vous-même, ça fera le même effet". Sa vie à Bourges devait lui pesait, elle n'aspirait qu'à poursuivre le combat et l'inaction ne devait pas être dans son tempérament.
    Dans l'entourage du roi, mener une campagne en hiver n'était pas dans les traditions, et c'est avec l'appui de la municipalité de Bourges que Jeanne d'Arc lève une petite troupe pour aller prendre la ville de Saint Pierre le Moutier, ville placée sous la coupe de Perrinet Gressard, un chef de guerre "pro anglo-bourguignon".
    Elle poursuit son œuvre ou son destin en allant sous les murs de La Charité dès le 24 novembre 1429, mais la ville résiste et Jeanne dut reculer à Noël.
     
    Jeanne d'Arc revient à Bourges et passe le reste de l'hiver dans cette cité. Le Roi, un peu gêné semble-t-il veut la consoler et plutôt que de lui donner une armée, il lui donne des lettres de noblesse, que la jeune femme reçoit à Mehun sur Yèvre des main de Charles VII, à la fin du mois de décembre 1429, juste à la veille de Noël. Ces lettres seront enregistrées à la Chambre des Comptes de Bourges le 10 janvier 1430, c'est "un ultime hochet que lui donne le roi".
     
    On dit que Jeanne d'Arc pendant cet hiver 1430, jusqu'au printemps, "va ronger son frein au milieu des Berrichons".
    Elle va ensuite essayer dans deux petites campagnes autour de Bourges de reprendre l'initiative et le combat. C'est à Saint Pierre le Moûtier qu'elle réussit à dégager en passant par Villequier. C'est là qu'elle rencontre une autre femme qui se dit elle aussi envoyée par Dieu, il s'agit de Cathérine de La Rochelle.
     
    Puis elle tente d'aller à La Charité sur Loire et c'est le 24 novembre 1429 qu'elle échoue dans sa tentative.
    On ne sait pas trop ce qui se passe au début de l'année 1430. Et puis, lorsque les beaux jours arrivèrent, Jeanne d'Arc s'en alla faire quelques combats au nord de Paris et fut capturée à Compiègne le 23 mai 1430. On connaît la suite, elle est brûlée à la suite d'un procès en sorcellerie et fut brûlée à Rouen le 30 mai 1431, un an après.
    Jeanne d'Arc pendant plusieurs mois à Bourges en 1429 et 1430 a certainement rencontré Jacques Cœur, on n'en a aucune trace écrite, mais il faut savoir que sur Jacques Cœur en cette période, on ne sait pas grand chose.
    Jean Yves Ribault affirme "qu'il serait inconcevable de penser qu'il ne l'a pas croisée, aperçue, connu son aventure, été attentif à ses faits et gestes, à ses combats, à sa mission, en un mot et à sa triste fin dans les mois qui suivirent".
    Il apparaît donc fort probable que Jacques Cœur, comme d'autres berruyers ait vu les attroupements et se soit approché de la jeune fille, sans pour autant l'importuner.

    Mais une rencontre formelle entre Jacques Cœur et Jeanne d'Arc parlant de Charles VII, au pied de la cathédrale Saint Etienne a du être un grand moment, s'il s'est produit.
    Deux remarques enfin, sur la liaison entre ces deux personnages, la première concerne la sacristie capitulaire qui est dans la lignée du patriotisme de Jeanne, et ce chef d'œuvre situé dans la cathédrale a été financé et réalisé par Jacques Coeur.
     
    Et puis, le 10 novembre 1449, lorsque Charles VII entre victorieux dans Rouen, ville libérée, Jacques Cœur chevauchait au côté du roi, il devait songer sans doute, à la jeune pucelle qui fut brûlée 18 ans plus tôt.
    Et le roi Charles VII, dans cette ville de Rouen, songeait-il à celle qui l'avait fait Roi ? ou à sa prochaine traîtrise vis à vis de Jacques Cœur , ce sera dans quelques mois.

Jeanne d'Arc et Bourges

 

 

info du 2/2/2006 : Le docteur Charlier, sur la lancée et le succès obtenu avec Agnès Sorel travaille aujourd'hui sur de supposés restes de Jeanne d'Arc, des reliques qui sont à Chinon..... conservées par l'association " des Amis du Vieux Chinon".

 

 

 

 

Philippe Charlier avec la même équipe que pour les restes d'Agnès Sorel va tenter de savoir si ces restes calcinés, dont un bout de côte pourraient appartenir à la Pucelle d'Orléans. Il dispose aussi d'un morceau d'os d'animal et il serait intéressant de savoir s'il s'agit d'un chat car à l'époque, ces chats étaient lancés dans le bûcher où l'on brûlait les sorcières.

Pour ces travaux multiples il va déterminer si ces restes supposés de Jeanne d'Arc sont ceux :

- d'un homme ou d'une femme ( avec l'ADN)
- s'ils ont été brûlés 3 fois (ce qui est la réalité historique)
- de quelle époque ils sont (au carbone 14)
- l'âge approximatif de la personne.

Ensuite, il y aura des présomptions ou des probabiltés.

Une conférence sur ce thème est d'ors et déjà prévue à Bourges fin 2006 ou début 2007 avec le docteur Philippe Charlier.


4 avril 2007
C'est au début de 2007 que Philippe Charlier, de passage à Bourges donnera les premières informations. Comme il le présentait, la relique de Jeanne d'Arc est un faux.
Elle avait été mise à jour en 1867, et conservée au Musée de Chinon. L'équipe de Philippe Charlier va rapidement démontrer qu'il s'agit non pas de Jeanne d'Arc, mais de plusieurs type de "produits" dont un morceau d'une momie égyptienne remontant à 5 siècles avant Jésus Christ.
21 juillet 2007
 
Madame, monsieur, je suis une grande admiratrice de l'héroine nationale Jeanne d'Arc, et c'est pour celà que je vous écris. J'ai une très grande passion et admiration pour elle de chasser les Anglais qui nous envahissaient. Par ailleurs, je trouve bien dommage que l'on ne puisse voyager dans le temps, mais si un jour ça devenait possible, je reviendrai volontiers au samedi 7 mai 1429,lorsqu'elle a reçu une blessure de guerre. J'aurais emmené à bord du matériel d'urgence médicale, ainsi que de l'éther afin de l'anesthésier.
L'extraction de la flèche reçue dans l'épaule aurait été plus propre et indolore. Ayant quelques notions d'urgence médicale, j'aurai agi ainsi. Que pensez vous de mon texte, merci infiniement de votre réponse.
 
Une Johannique passionnée.

 

 

Voici un courrier curieux qui est arrivé sur notre site,

La Pucelle,

Jeanne dÁRC, pourquoi ,nous nápprenons pas a l''ecole, que les Francais eux même ont livrer Jeanne aux Anglais,.donc arrêter de dire des conneries a vos enfamts en France , car vous avez l'habitude des mensenges de grandeurs ( voir votre collaborations avec les bosch a Vichy)moi qui a passer dans vos écoles ,vous cacher toutes ces histoires, pour la grandeur de la France qui a due être sauver chaque fois par le sang des étranger.

vous êtes un Peuple de mêchantes langues,pas ouvert,et vous camoufler diplomatiquement bien votre arriérer,reconnaiser une fois pour toute que vous etes un peuple parmi tánt dáutre ný plus ný moin.

encore 5 ans, et vous serez dépasser par le brasil,lÏnde,Chine et même lÉspagne. alors vs aurez votre place dans l'histoire c.a.d. a la 11 place mondiale ,la ou vous devez être et vous taire quelques siecles.


ceci est l'opignon de 300 millions de Vrai EUROPEEN contre 62 Francais qui aimeraient faire une europe a la Francaise , et cette fois si vous perdant .forever.


lucas karel coenraad smit van Altenheerd

A SUIVRE........